
Peintre
BIOGRAPHIE
Autodidacte, Marc Verdaglio n’est venu à la peinture que tardivement, après avoir été tour à tour ou simultanément comédien, metteur en scène, professeur de français, de théâtre et romancier, sous un autre nom.
Si cette nouvelle aventure n’arrive que maintenant, cela ne veut pas dire que la peinture lui était étrangère : famille d’artistes, articles sur des peintres et lectures, fréquentation assidue des expositions où il apprend à élever son niveau de conscience pour mieux voir. Pour lui, peindre est une suite logique, une évidence, un moyen supplémentaire d’explorer son univers artistique, intellectuel et surtout humain, en une longue introspection.
Marc Verdaglio ne se revendique d’aucun courant pictural mais reconnaît que son approche, de par son cursus, est plutôt littéraire. Citant d’ailleurs plus volontiers des écrivains que des peintres, il pense "qu’un tout est beau lorsqu’il est un" (Diderot) ou "qu’il y a de ces instants-là qui n’ont qu’un point qu’il faut saisir" (Marivaux). Et s’il devait vraiment qualifier ses oeuvres, il pencherait pour le "Réalisme magique" qu’il renomme
"hyperréalisme magique" quand il considère certaines toiles. Affectionnant, dans ses romans ou ses lectures, les descriptions vives et animées puisant dans un riche imaginaire et ouvrant de nombreuses perspectives, au-delà de tout message préconçu, c’est naturellement que, dans ses tableaux, il essaie de reproduire la magie d’un instant propice à la contemplation et à la méditation ou la fulgurance d’une vision.
Sa série "Rivages", commencée en 2020, a été la première expression de ce nouveau cheminement. Amoureux de la mer, les marines étaient logiques. Il travaille à présent sur une nouvelle série intitulée "Déserts", qu'ils soient chauds, froids ou humides : de grands espaces spirituels dans lesquels se perdre et se trouver...